L'adaptation est un exercice qui consiste à retravailler la traduction pour une mise en production spécifique. Par exemple, un document juridique peut nécessiter l'adaptation aux lois du pays de destination. La traduction de sous-titres nécessite une adaptation en synthétisant le texte traduit pour satisfaire les normes et standards liés à l'insertion des sous-titres.
Société qui fournit des services de traduction soit en réalisant en interne les traductions, soit en sous-traitant à des traducteurs indépendants les travaux à réaliser. Certaines entreprises de traduction comptent parmi leurs équipes internes des traducteurs/éditeurs et/ou responsables qualité pour effectuer les contrôles qualité avant livraison de la traduction au client. Les agences de traduction peuvent être spécialisées par domaine de compétences comme les traductions techniques, informatiques, juridiques, littéraires, médicales, etc..
Traduction "officielle" ou "certifiée" de documents légaux (statuts, extraits kbis, actes de procédures, actes notariés, contrats, brevets, procurations, mandats, etc.) ou d'état civil (acte de naissance, certificat de divorce, mariage, etc.) réalisée par un traducteur agréé par la Cour de cassation ou les Cours d'appel. Le traducteur sous serment certifie ainsi que le document traduit est conforme et fidèle à l'original en y apposant son cachet et sa signature reconnus officiellement.
Terme anglais signifiant Logiciel de T.A.O. (Traduction Assistée par Ordinateur). Le terme C.A.T. signifie 'Computer-Aided Translation'.
Document rédigé par une société de traduction dans le but de fournir au client un descriptif précis des missions et engagements, des domaines d’expertise, du référencement des traducteurs, du code de déontologie et des bonnes pratiques de l'agence de traduction concernée.
Il convient de distinguer la cohérence terminologique de la cohérence phraséologique. La cohérence terminologique consiste à toujours utiliser la même traduction pour traduire un terme ou une expression de la langue source. La cohérence phraséologique s'attache à utiliser la même phrase ou groupe de phrases pour exprimer des concepts identiques. L’emploi d'une cohérence de traduction est fondamental pour obtenir une traduction de qualité et une bonne compréhension de la documentation traduite, notamment pour les traductions à caractère technique.
La cohérence terminologique consiste à utiliser toujours la même traduction pour un terme récurrent dans le document traduit. La cohérence terminologique est essentielle pour la bonne compréhension d’une documentation technique, financière, juridique et autres domaines spécialisés. Les logiciels de T.A.O. fournissent un bon support au traducteur pour assurer la cohésion terminologique du document traduit.
Une combinaison linguistique est définie par la langue source et la langue cible. On parle ainsi de la combinaison linguistique anglais français pour une traduction de l'anglais vers le français.
La compétence linguistique est généralement évaluée au niveau oral et écrit selon des normes et critères européens se basant sur le document CECR (Cadre européen commun de référence pour les langues). En pratique, cela donne 6 niveaux de A1 à C2. Il est important de spécifier que, même si la compétence linguistique est un prérequis indispensable pour développer une activité de traducteur, il n'en reste pas moins qu'elle ne peut aucunement induire de bonnes compétences traductives. La compétence en traduction nécessite d'autres compétences (telles que des compétences métier) allant bien au-delà de la simple compétence linguistique.
La compétence métier du traducteur réside certes au niveau de son expérience en tant que traducteur mais également au niveau de ses qualifications et de son parcours professionnel. Un ingénieur ou un avocat reconverti en traducteur aura des capacités de compréhension et de rendu nettement supérieures à un élève fraichement diplômé d'une école de traduction technique ou juridique. L'expérience métier peut s'avérer incontournable dans certains secteurs et certaines traductions spécialisées.
La compétence traductive nécessite tout d'abord une parfaite maîtrise de la langue maternelle (langue cible), ensuite de la langue étrangère (langue source) et surtout une compétence métier dans le secteur du document à traduire.
L'agence de traduction et ses salariés doivent s'engager à respecter la confidentialité des informations et documents portés à sa connaissance avant, pendant ou après la réalisation de sa prestation. Dans le cas où l'agence de traduction a recours à des traducteurs indépendants et/ou collaborateurs externes, elle doit, au préalable, leur avoir fait signé une telle clause de confidentialité.
Le contenu détermine l'ensemble des textes à traduire. Le contenu comprend toutes les parties éditables des documents à traduire et, selon les projets, également les parties non éditables. Il convient au moment de la définition de projet de bien définir le périmètre du projet.
Procéder à une correction du texte avant d'en réaliser la traduction peut, dans certains cas, s'avérer nécessaire. Il faut, en effet, s'assurer que le texte à traduire soit clair et de qualité car on ne peut pas prétendre obtenir une bonne traduction d'un texte d'origine de qualité médiocre.
Les corrections d'épreuves interviennent après la mise en page graphique et avant l'impression/publication de la documentation traduite. Ce processus, réalisé par un traducteur/éditeur, consiste à repérer les coquilles, phrases creuses, etc. pour s'assurer que les documents imprimés/publiés seront conformes aux attentes du client.
Le mot est l'unité de mesure la plus utilisée pour quantifier la volumétrie d'un projet de traduction. Généralement, on se base sur le nombre de mots source plutôt que sur le nombre de mots traduits pour éviter la tendance à diluer la traduction. Les analyses des logiciels de T.A.O. tels que Trados, permettent de déterminer également les nombres de mots en répétition (au sein d'un même document ou de plusieurs documents) et/ou en récurrence (par rapport à des documents précédemment traduits). Le nombre de mots facturables sera déterminé sur la base de pourcentages appliqués aux répétitions et aux récurrences. Pour certains projets de traduction, l'unité de mesure peut être le feuillet, comme c’est généralement le cas pour les traductions dans le domaine de l'édition, ou la minute pour les traductions audiovisuelles.
En cas de recherches terminologiques infructueuses, le traducteur doit procéder à une demande de terminologie auprès du directeur de projet. Le traducteur renseigne sur le formulaire de demande terminologique le terme ou l'expression concernés, puis propose sa traduction. Le directeur de projet en conjoint accord avec le responsable qualité valide ou invalide la traduction proposée. Si le doute persiste, le directeur de projet contacte le client soit pour lui soumettre la proposition de traduction si le client a la compétence linguistique pour lui répondre, soit en demandant au client de paraphraser le terme ou l'expression dans sa langue maternelle.
Le métier de traducteur requiert une maîtrise parfaite des langues dans lesquelles il travaille. Il doit, en outre, être capable de procéder à des recherches terminologiques poussées pour trouver les termes précis et adaptés dans sa traduction. Le diplôme de traducteur est obtenu après avoir suivi des formations approfondies sur les techniques de traduction. Un niveau minimum Bac + 4 est demandé pour obtenir la qualification de traducteur professionnel.
Le directeur de projet prend en charge la gestion opérationnelle du projet de traduction. Il est responsable de l'évaluation des besoins du client, de la définition de projet, de la planification des travaux, de la réalisation des traductions et du contrôle qualité. Il est l'interlocuteur principal du client. C'est le directeur de projet qui constitue l'équipe de projet (traducteurs, éditeurs, infographistes, responsable qualité, etc.) et choisit les outils logiciels qui seront utilisés pour mener à bien et à termes le projet de traduction.
Si disponible, la documentation de référence permet de réduire le temps dédié à la recherche terminologique et permet surtout au traducteur d'avoir la garantie d'employer une terminologie adaptée. En cas de non disponibilité de documentation de référence et si ses recherches terminologiques n'ont pas été fructueuses, le traducteur doit suivre la procédure de demande terminologique définie par le directeur de projet.
Le doublage est le processus utilisé dans les produits audiovisuels (films, séries télévisées, dessins-animés, etc.) pour remplacer la voix originale d'un acteur par celle du doubleur.
L'équipe de projet est constituée de différents rôles et compétences. Généralement, elle est composée de 1 à 5 traducteurs, 1 éditeur, 1 responsable qualité, 1 infographiste et/ou 1 technicien selon la technicité des projets. L'équipe de projet est définie par le directeur de projet.
Le traducteur professionnel est équipé de divers outils de traduction tels que les logiciels de traduction assistée par ordinateur (T.A.O.), mémoires de traduction, systèmes de gestion de la terminologie, dictionnaires électroniques, glossaires, lexiques, guides de style, etc..
L'équivalence entre la source et la cible à savoir un terme et sa traduction cible est atteinte lorsque la signification du terme traduit correspond exactement à celle du terme source. Trouver les termes équivalents s'avère être un exercice très important dans la localisation de logiciels.
L'extraction terminologique consiste à extraire d'un document tous les termes ou expressions les plus récurrents et/ou importants. L'extraction terminologique permet ensuite d'élaborer un glossaire bilingue ou plurilingue qui peut être validé par le client, et de garantir la cohérence terminologique de la documentation traduite notamment si plusieurs traducteurs sont affectés au projet.
Unité de mesure généralement utilisée dans le domaine de l'édition pour quantifier le volume du texte à traduire. Le feuillet le plus diffusé contient 1.500 caractères espaces inclus, comme spécifié dans la norme EN ISO 17100 de juillet 2015 (1.500 signes).
Les formats de fichiers définissent dans la plupart des projets les logiciels dans lesquels la traduction doit intervenir. Dans certains projets, les formats de livraison peuvent être différents des formats source. Cela peut être notamment le cas lorsque des données sont extraites sous forme de tableaux pour être, une fois traduites, réintégrées dans l’application logicielle du client.
La traduction doit respecter le contenu du document traduit mais également sa forme. Un bon travail signifie aussi le respect de la mise en page. Le travail livré doit être conforme et identique à l'original tant en termes du message traduit qu'en termes de lay-out.
La gestion de la terminologie occupe une place primordiale dans la gestion d'un projet de traduction. De nombreux outils et processus sont à disposition du directeur de projet pour garantir l'utilisation de la bonne terminologie tant au niveau sectoriel que du langage de l'entreprise cliente. L'extraction terminologique, l'élaboration de glossaires, les mémoires de traduction, les bases terminologiques de l'agence de traduction, la documentation de référence du client sont autant d'instruments et de processus permettant l'emploi d'une terminologie adaptée.
Dans le domaine de la traduction, la globalisation est le processus consistant à adapter les produits et services d'une entreprise au niveau global sur tous ces marchés de destination. La globalisation comprend non seulement la traduction de tous les supports nécessaires au développement commercial de l'entreprise mais aussi la localisation et l'adaptation aux exigences locales des pays cibles.
Un glossaire est une collecte de termes spécifiques à un domaine donné (automobile, textile, juridique, médical, etc.). Un glossaire peut être monolingue (on parle alors plus de lexique) et comporter les définitions de chaque terme et/ou être plurilingue avec la traduction du terme en différentes langues. Les glossaires s'avèrent être un outil essentiel pour les traducteurs et peuvent nécessiter la validation du client car, en dehors du domaine concerné, les glossaires peuvent également être le reflet du jargon d'une entreprise.
Le guide de style contient des instructions relatives au style à employer lors de la traduction. Ces directives sont, par exemple, primordiales pour les traductions techniques (utiliser la deuxième personne du pluriel ou bien l'infinitif pour les instructions d'un manuel utilisateur) ou pour les traductions de scénarios ou de livres (où chaque personnage doit s'exprimer dans un certain langage, etc.). Le guide de style contient également les instructions quant à l'utilisation de la grammaire, la ponctuation, les polices de caractères, l'utilisation des minuscules/majuscules. Le recours à un guide de style est vivement conseillé pour garantir une communication cohérente.
L'infographiste est en charge de l'implémentation graphique des traductions. Ses compétences lui permettent d'intégrer les traductions dans tous les logiciels de P.A.O. (Publication Assistée par Ordinateur) disponibles sur le marché (InDesign, Xpress, PageMaker, etc.) et dans toutes les langues de traduction (notamment les langues orientales comme le japonais, le chinois, le coréen et/ou les langues se lisant de droite à gauche comme l’arabe ou l’hébreu). Il intervient également dans des logiciels de type Autocad ou Photoshop et vérifie l'intégrité de la documentation publiée.
Langue de destination de la documentation à traduire. La langue cible peut comporter certaines nuances selon le marché de destination de la traduction. Il convient de distinguer, par exemple, l'espagnol du Chili de l'espagnol européen, l'américain de l'anglais britannique, le flamand du hollandais, le chinois simplifié (Chine) du chinois traditionnel (Taiwan), etc..
La langue maternelle d'un individu est la langue naturelle acquise par l'individu par un processus naturel et indépendant de toute éducation.
Langue d'origine de la documentation à traduire.
Les langues de traduction d'un projet se définissent généralement par une langue source et une ou plusieurs langues cibles. Dans certains projets multilingues, il peut y avoir plusieurs langues source.
La légalisation d'un document consiste à attester de l'authenticité d'un document d'origine étrangère. La légalisation intervient après l'assermentation d'une traduction. Pour la légalisation d’une traduction assermentée, la signature du traducteur devra préalablement être certifiée par la mairie o la CCI.
La localisation consiste à adapter un produit ou un service à un pays de destination. Ce processus s'ajoute à celui de la traduction et demande au traducteur une connaissance tant du pays de la langue source que celui de destination. Par exemple, un logiciel comptable ne peut pas être uniquement traduit, il faut le localiser selon les lois en vigueur dans les deux pays. Il en est de même au niveau culturel, il faut trouver des équivalences notamment dans le domaine littéraire. Dans le domaine juridique, il faut s'adapter aux lois du pays de destination, etc..
Logiciel de Traduction Assistée par Ordinateur, destiné à aider le traducteur dans son travail de traduction. Le concept consiste à créer progressivement au fur et à mesure que le traducteur avance dans sa traduction une mémoire de traduction (communément appelée 'TM' pour Translation Memory), qui est en expansion continue et constitue une base de données terminologique. Le traducteur sera, lors de sa traduction, aidé par le logiciel qui proposera au traducteur les segments de traduction déjà traduits ou similaires (un pourcentage de récurrence est indiqué au traducteur). Ce mécanisme permet tant des gains de productivité que de garantir une meilleure cohérence terminologique. Ce type de technologie logicielle s'avère être un précieux outil pour la traduction de manuels techniques, bilans comptables, etc. (à savoir les documents contenant des passages ou termes récurrents) et pour la gestion du versionning de la documentation d'une entreprise, mais difficilement utilisable pour les contenus marketing. Les principaux logiciels de T.A.O. édités sont Trados/SDLX, MemoQ, Across, Passolo, etc.. NE PAS confondre la traduction assistée par ordinateur avec la traduction automatique, ce sont deux processus complètement différents.
La mémoire de traduction est une base de données qui contient des unités de traduction (composées du segment de traduction source et celui de la langue cible) relatives à des traductions précédemment réalisées. La mémoire de traduction est bilingue (langue source et langue cible) et est utilisée par le traducteur lors de projets de traduction nécessitant l'utilisation de logiciel de T.A.O..
Le traducteur se doit de transposer le message contenu dans le document sans en altérer le sens et surtout sans y apporter son opinion. C'est le principe de neutralité qui s'impose dans cette profession.
Document décrivant les processus de traduction suivis par une agence de traduction. Chaque processus de traduction varie selon les niveaux de service de traduction fournis. La norme de qualité de traduction indique également les niveaux de qualifications requis pour chaque intervenant (traducteur, éditeur, responsable qualité, infographiste, etc.) ainsi qu'un descriptif des processus des services connexes à la traduction.
La norme de qualité EN ISO 17100 de juillet 2015 est une norme européenne spécifique aux services de traduction. Elle décrit les processus de traduction et des activités connexes en incluant la qualification des traducteurs et le contrôle qualité. La norme EN ISO 17100 de juillet 2015 spécifie également les prérequis que doivent appliquer les agences de traduction en termes de gestion des ressources humaines et techniques, de gestion de projet et de qualité ainsi qu’au niveau des processus de traduction.
Le protocole standard fixe 32 à 40 caractères par ligne avec un maximum de deux lignes par sous-titre. Le temps de lecture se situe autour de 1 à 4 secondes (soit environ 15 à 20 caractères lus par seconde). Ces normes et standards peuvent varier selon la langue de destination et les instructions du client.
Voir Logiciel de T.A.O..
Pays dans lequel la traduction sera utilisée.
La planification des travaux de traduction est réalisée par le directeur de projet conjointement avec le client. Les tâches à effectuer sont affectées à des ressources bien précises qui doivent livrer dans les délais impartis. Les projets de traduction à forte volumétrie nécessitent une planification détaillée avec jalons et livraisons échelonnées par lots.
Le processus de traduction s'articule autour de 7 phases. Le projet démarre par la phase de définition de projet, puis l'intervention du premier traducteur, du deuxième traducteur, du responsable qualité, de l'infographiste/technicien, de l'éditeur pour les corrections d'épreuves, pour terminer avec la phase de mise en production de la documentation traduite. Consulter le diagramme de flux du processus de traduction pour en savoir plus.
Le public de destination d'une traduction représente l'ensemble des personnes auxquelles est destinée la traduction. Ce public peut varier d'un groupe restreint de personnes (documents confidentiels et/ou très spécialisés) au grand public.
La publication des traductions est la mise en production de la documentation traduite. Le support de publication des traductions peut être soit des documents imprimés (livres, revues, magazines, etc.), soit des documents électroniques (sites Web, PDF, e-book, etc.), soit des sous-titres/doublages de films vidéo (DVD, YouTube, etc.).
Le taux de récurrence est déterminé via un logiciel de T.A.O. sur la base de la mémoire de traduction réalisée sur les précédentes traductions. Les taux appliqués au tarif de base varient selon le pourcentage de récurrence (par exemple, 15% pour les récurrences à 100%, 25% pour celles entre 95% et 99%, 35% pour celles entre 85% et 94% et ainsi de suite).
Les règles éditoriales constituent un ensemble d'instructions fournit en amont du projet et que le traducteur doit impérativement suivre pour arriver à la forme de publication souhaitée. Le client en collaboration avec le directeur de projet déterminent ces règles (ponctuation, type de caractères, couleurs, etc.). Les règles éditoriales sont souvent différentes selon le support de communication (livre, revue, blog, etc.).
Le repérage consiste à marquer les points d'entrée (Time Code In) et les points de sortie (Time Code Out) de chaque sous-titre. Le repérage est effectué lors de la transcription.
Dans les projets de traduction nécessitant l'utilisation de logiciels de T.A.O., le taux de répétition au sein d'un même document et/ou entre divers documents est utilisé pour réaliser l'estimation budgétaire du projet de traduction. Le taux appliqué au tarif de base varie entre 15% et 25% selon les projets.
Le responsable qualité est un traducteur/éditeur senior ayant une très forte expertise dans le domaine du projet (traduction technique, juridique, financière, etc.) et dans la combinaison linguistique concernée. Il est toujours natif de la langue cible et réalise les vérifications terminologiques et contrôles qualité sur la base des instructions et directives du directeur de projet.
La retraduction est la traduction inverse. Il s'agit de traduire une traduction pour s'assurer que la qualité de la traduction est parfaite. Par exemple, si une traduction est effectuée du français vers l'anglais, la retraduction consistera à traduire la traduction de l'anglais vers le français. Si la traduction est bien faite, alors le texte retraduit devra être très proche de l'original.
La révision d'un texte traduit est réalisée par un second traducteur. L'objectif est de réduire au minimum toute erreur, coquille, etc.. Il existe deux types de révision : la révision de type "editing" qui s'attèle à repérer les petites erreurs visibles à la relecture et la révision de type "proofreading" qui nécessite un contrôle plus approfondi par relecture confrontée avec le document source. Le terme "proofing" est utilisé pour désigner la double révision "proofreading" + "editing".
Un segment de traduction contient un ou plusieurs mots. Le segment de traduction de la langue source et celui de la langue source constituent une unité de traduction.
Le service de traduction gratuite offert par l'agence Traduction-IN permet à tout utilisateur de notre site Traduction-IN de bénéficier d'une traduction gratuite effectuée par nos traducteurs professionnels. Cette traduction gratuite professionnelle est réalisée dans les règles de l'art avec la prise en compte de vos instructions de traduction, glossaires, etc..
Le sous-titrage consiste à afficher le texte des dialogues d'un film vidéo. Le texte traduit est soit gravé soit incrusté selon le support vidéo utilisé.
L'unité de mesure la plus usitée pour évaluer la volumétrie d'un projet de traduction est le mot source, c'est-à-dire le nombre de mots dans le ou les documents d'origine. C'est pourquoi, les estimations budgétaires se basent généralement sur un tarif au mot source.
Le technicien intervient en amont, pendant et en aval du projet. En amont, il s'assure de la faisabilité technique du projet et met en place les technologies logicielles qui seront utilisées pour la réalisation des traductions et leur intégration. Il est consulté pendant le projet pour toute problématique que peuvent rencontrer les traducteurs et s'assure que le format (xml, php, rc, yml, etc.) et le formatage des fichiers traduits et livrés est bien conforme (respect des langages informatiques, balises, etc.) aux attentes du département informatique du client. Il suit également les tests de faisabilité et d'intégration avec le client en amont et aval du projet.
Le traducteur a pour mission de transposer un texte écrit dans une langue d'origine dans une langue de destination qui est sa langue maternelle. Il doit conserver les messages et le style du texte en devant parfois localiser et/ou adapter le texte pour une meilleure compréhension au lecteur de la langue de destination. Un bon traducteur professionnel compte au moins 5 ans d'expérience.
Le traducteur assermenté est un traducteur professionnel qui a obtenu le droit auprès du procureur de la République de rendre officielle une traduction. Le sceau et la signature apposés sur le document assurent que la traduction remise est une copie authentique du document d'origine.
Une agence de traduction professionnelle ne fait réaliser ces traductions uniquement et seulement par des traducteurs de langue maternelle de la langue de destination. En cas de doute sur la compréhension du texte d'origine, le traducteur doit alors poser sa question au directeur de projet qui fera lever le doute en se référant à un autre traducteur de langue maternelle du texte d'origine.
Le traducteur freelance est un traducteur professionnel indépendant spécialisé par domaine (juridique, informatique, technique, scientifique, audiovisuel, etc.).
Le traducteur juridique est un traducteur professionnel spécialisé dans la traduction de textes légaux tels que les contrats, brevets, statuts d'entreprise, décisions de justice, etc.. La traduction juridique ne doit pas être confondue avec la traduction jurée ou assermentée. Les compétences linguistiques et métier requises pour être un traducteur juridique sont très élevées car elles demandent une connaissance approfondie du langage judiciaire, la connaissance des rapports juridiques entre le pays d'origine et celui de destination et la connaissance des lois et du droits des deux pays.
Aucun diplôme n'est réellement requis pour être traducteur littéraire même si avoir suivi une formation spécialisée représente clairement un atout supplémentaire. Le traducteur littéraire est spécialisé dans la traduction narrative et de poésies.
Le traducteur médical a nécessairement un background médical, pharmaceutique ou scientifique (études + parcours professionnel) pour pouvoir être en mesure de réaliser une traduction de qualité.
Le traducteur technique possède, grâce à ses diplômes et de son parcours professionnel, une connaissance approfondie des domaines industriels sur différents secteurs ingénierie, BTP, automobile, aérospatial, chimie, électronique, etc.. En dehors de sa compétence linguistique, le traducteur technique sait intégrer la logique de fonctionnement décrite dans le document qu'il traduit.
La traduction est un processus qui consiste à interpréter et comprendre un texte dans une langue d'origine pour le transposer et produire dans une autre langue (la langue de destination). Le terme "traduction" signifie également le texte traduit en lui-même. C'est pourquoi il convient de distinguer l'activité traduisante ou l'opération traduisante du texte traduit en tant que tel. L'activité de traduction réalisée par le traducteur consiste à adapter un texte d'une langue à une autre langue et non à produire un texte traduit mot à mot. C'est d'ailleurs toute la distinction entre la traduction automatique réalisée par des logiciels et la traduction humaine.
Voir Logiciel de T.A.O..
La traduction automatique est élaborée par des programmes informatiques. La traduction automatique a longtemps été d'une qualité désastreuse (traduction mot à mot) car les logiciels se basaient sur une approche séquentielle en appliquant un ensemble de règles linguistiques. Aujourd'hui, les équipes de développement de logiciels tels que Google Translate ont investi énormément pour faire face à la demande croissante des internautes de pouvoir comprendre le contenu de pages Web dans une langue non parlée et ont amélioré le résultat de la traduction automatique en intégrant de gigantesques mémoires de traduction qui prévalent sur l'approche séquentielle. Le rendu permet aux internautes de comprendre un peu mieux une page traduite automatiquement même si nous sommes très loin de la capacité d'interprétation et d'adaptation du traducteur professionnel.
Traduction réalisée dans le domaine médical, pharmaceutique et scientifique nécessitant l'intervention d'un traducteur spécialisé.
La traduction mot à mot est souvent le résultat de la traduction automatique ou d'un traducteur non professionnel ne comprenant pas l'argument qu'il traite.
La traduction spécialisée fait opposition à la traduction généraliste. La traduction généraliste est destinée à un large public alors que la traduction spécialisée s'adresse à des lecteurs experts dans le domaine concerné.
La traduction technique est un terme assez large pour définir toutes les traductions très sectorielles et spécialisées (automobile, textile, mécanique, électronique, BTP, etc.). La traduction technique relève de la compétence d'un traducteur technique professionnel et spécialisé.
Voir Traduction mot à mot.
La transcription est effectuée par un traducteur de la langue maternelle du support audio et/ou vidéo. La transcription et le repérage sont les phases préalables à la traduction et l'adaptation au sous-titrage et/ou doublage.
Le type de texte à traduire définit la typologie du projet de traduction. Par exemple, un contrat sera une traduction de type juridique.
Une unité de traduction est composée d'un segment de traduction source et d’un segment de traduction cible. L'ensemble des unités de traduction constituent une mémoire de traduction bilingue.