• La mondialisation de la performance mène à une très forte internationalisation des logiciels quelles que soient leur complexité et leur typologie.
Grâce aux réseaux d’édition de logiciels (tel que AVANQUEST® Global Software Publishing, un de nos plus ancien et fidèle client – cf notre étude de cas), les éditeurs de logiciels du monde entier ont à leur disposition une source unique pour
localiser, packager, promouvoir, vendre et assurer le support de leurs produits sur tous les continents de la planète. En conséquence, le marché de la localisation de logiciel connaît une croissance notoire avec l’apparition d’une nouvelle clientèle : les petits et moyens éditeurs. En termes de réalisation de projet, la mise en œuvre est rigoureusement identique à celle des logiciels de gestion d’entreprise développés par les éditeurs internationaux (tel que Lawson Software, client de longue date pour lequel nous avons traduit et localisé l’ERP Movex en de multiples langues – cf notre étude de cas).
Cette section décrit de manière détaillée notre offre de service pour la localisation de logiciel.
• Définir les différents éléments et caractéristiques du projet :
- Typologie du logiciel (à quel métier/activité le logiciel est-il destiné).
- Marchés cibles (pays ou langues, spécificités locales, qui est l’utilisateur final : un professionnel ou un particulier).
- Budget disponible (localisation intégrale ou partielle par module du logiciel, localisation par langue en parallèle ou en série).
- Délais de livraison (degré d’urgence, livraison échelonnées pour implémentation en flux tendus).
- Documentation disponible (manuels utilisateur, screenshots, etc.).
- Disponibilité d’un environnement de test.
- Niveau de participation du client dans le processus de traduction (réponses aux questions posées).
• Une fois le projet de localisation défini, les ressources à affecter aux projets se déterminent généralement assez facilement en fonction des éléments ci-dessus mentionnés. Pour des raisons de qualité du rendu final, nous n’affectons jamais plus de 7 traducteurs spécialisés en informatique et 1 chef de projet par combinaison linguistique.
Les outils logiciels à utiliser pour assurer la bonne intégration des traductions sont également définis avant le démarrage du projet (respect de la taille des champs - nombres de caractères à ne pas dépasser, caractères à ne pas utiliser, constantes système à ne pas modifier, etc.)
• C’est un aspect clé de la traduction. L’utilisateur doit retrouver la même terminologie sur tous les écrans du logiciel. La définition du glossaire est une étape fondamentale à réaliser en amont. Le glossaire doit inclure les traductions des acronymes et abréviations. Par exemple, pour ‘Delivery Note’ ou ‘DN’, il faudra insérer deux lignes au glossaire, une pour ‘Bon de livraison’ et une pour ‘BL’. La participation du client est à ce stade très fortement recommandée. Par exemple, ‘code article’ se traduit par ‘part number’ dans SAP et par ‘item number’ dans Movex. Ou bien ‘save’ doit-il être traduit par ‘sauvegarder’ ou bien par ‘enregistrer’ ? En bref, il faut intégrer la composante ‘jargon spécifique’ de l’entreprise cliente.
• Il est impératif de définir les guides de style : conjugaison des verbes (infinitif, impératif, etc.), style linguistique selon le contexte (menu, message envoyé à l’utilisateur, fenêtre de dialogue, bouton, etc.). Encore une fois, une bonne préparation en aval évite énormément de travail en amont.
• Les termes utilisés varient selon les pays de destination. Par exemple, ‘chiffre d’affaires’ se traduit par ‘sales’ en anglais américain et par ‘turnover’ en anglais britannique. Nous retrouvons cette problématique pour l’espagnol d’Amérique du Sud et celui d’Espagne, le néerlandais de Belgique et celui des Pays-Bas, et autres langues/pays.
• Les spécificités locales sont généralement déjà identifiées par l’éditeur qui connaît son marché cible et a adapté son logiciel en fonction des usages du pays de destination. C’est souvent le cas pour les logiciels comptables. Dans de telles situations, le traducteur professionnel doit avoir une connaissance métier approfondie (plans comptables, gestion de la TVA, portefeuille des effets, etc.).
• L’idéal est de disposer d’une base de test où il est possible de dérouler les différents jeux d’essai préalablement définis. Par exemple, il faut pouvoir passer une commande, consulter les disponibilités en stock, et autre pour s’assurer de la pertinence des traductions. ‘Inventory’ peut être traduit par ‘stock’ ou par ‘inventaire’ selon les occurrences. Un contrôle final des traductions réalisées est toujours recommandé et sera apprécié par l’utilisateur final.
Les éditeurs de logiciel ont beaucoup d’efforts à fournir en termes de définitions fonctionnelles, de développement, de résolution des bugs, d’installations des ‘service packs’ et n’ont généralement pas les compétences ou disponibilités en interne pour localiser leurs logiciels. Le coût de la non-qualité de la traduction aurait un impact conséquent sur leur développement commercial à l’étranger.
C’est pour notre agence de traduction un plaisir de pouvoir soulager ces entreprises en leur garantissant un travail de qualité avec un rendu à la hauteur de leurs attentes.
Directeur de projet
Agence Traduction-IN